Les fondamentaux de l’errance se définissent par le fait de divaguer ici et là, nous parlons d’une errance humaine et non pas d’un boitier photographique, alors que ce passerait-il si nous appliquions ce fondamentale dans cette série photographique, rendre ces photos les plus humaines possible.
L’œil humain a la capacité de traiter 24 image par seconde, une règle de deux dite « cinématographique » implique qu’une vitesse d’obturation de 1/48 rendrait les flous photographiques fidèle à ce que l’Homme pourrait voir dans les mouvements de son environnement et ses sujets. Imaginez-vous faire un arrêt sur image de ce que vous contemplez en plein mouvement, cette série d’iconographies vous sensibiliserai à quoi cela pourrait ressembler.
Dans mon errance, ici et là; je tente de montrer dans son sens le plus globale, ce que mon œil voit, de manière non définie, une représentation de sur quoi j’aime porter mon attention, un passant, de la faune, des lumières, un mouvement. Le fondement même de cette errance ce base sur le quotidien, sur le « non-important », mettre en lumière ce que personne ne regarde vraiment, mais que tout le monde voit. « à la manière de l’œil », j’expose ici des fragments de vie, indéterminés, qui sont finalement la capture singulière d’un moment unique.
2021 © nuttall adrien
